Changeons d’avenir

14 Août. / 2024 / Indice

Jean-Marc Léger

Cet indice ouvrira un débat serein et nécessaire pour l’avenir de notre monde, et surtout celui de nos enfants.

Dans un monde perturbé par des conflits guerriers, des migrations massives, des changements climatiques brusques, l’émergence des nouvelles technologies disruptives et une colère citoyenne qui s’exprime de l’extrême gauche à l’extrême droite, notre époque réclame de nouveaux repères pour inspirer un avenir meilleur.

Au cours de mes quarante années de sondages et d’analyse des Québécois, des Canadiens, des Américains et des peuples du monde entier, j’ai observé et identifié différentes tendances afin de mieux comprendre les mouvements sociaux et les enjeux émergents, et d’anticiper leurs trajectoires.

Fruit de cette réflexion, et après avoir contribué au développement de l’indice de bonheur, voici aujourd’hui l’indice d’humanité, une évolution naturelle. Penser à soi, c’est bien, penser aux autres, c’est mieux, parce que notre bonheur découle en grande partie de notre humanité, de notre générosité, de notre ouverture et tolérance envers autrui. Il vient aussi de notre engagement démocratique à la recherche de la vérité. C’est ce que nous avons mesuré dans ce nouvel indice.

L’indice d’humanité, conçu par Pierre Côté et développé en collaboration avec les chercheurs de Léger, est un outil innovant et essentiel. Il nous permet de mesurer le chemin à parcourir pour atteindre nos aspirations communes. Cet indice, inédit, évalue pour la première fois où se situe notre humanité collective. Sans grande surprise, il montre que nous avons encore un long chemin à parcourir. Il souligne l’urgence de retrousser nos manches et de faire en sorte que notre humanité atteigne un niveau plus acceptable.

Ambitieux et audacieux, l’indice d’humanité est le tout premier de son genre à l’échelle mondiale. Chez Léger, nous aimons innover et nous croyons fermement que cet indice ouvrira un débat serein et nécessaire pour l’avenir de notre monde, et surtout celui de nos enfants.

Certains ont cessé d’y croire passant rapidement du déni au dépit. Pas nous. Nous croyons qu’il est encore temps de laisser la terre dans un meilleur état que celui dont nous avons hérité.

Êtes-vous prêt à relever ce défi ?