Notre humanité passe par notre générosité

L’analyse de l’impact des 14 dimensions encadrant l’Indice d’Humanité fait ressortir clairement le rôle fondamental que joue la générosité dans nos perceptions. De toutes les dimensions, c’est celle qui a le plus de poids et d’influence sur notre façon de percevoir notre humanité.

Cette donnée est forte et envoie un message puissant invitant les Canadien·nes à se montrer plus généreux·euses, que cette générosité s’exprime en argent, en temps, en écoute des autres ou en petits services rendus.

Le graphique suivant illustre bien l’impact de chacune des dimensions sur la perception de notre humanité. Pour consulter les 14 dimensions https://indicedhumanite.ca/indice-humanite/

Pas d’humanité sans démocratie
La démocratie (02) apparaît tout aussi fondamentale que la générosité, indiquant l’effet des secousses qui l’ébranlent, ici comme ailleurs. Ces données confirment le rôle de rempart que joue la démocratie dans l’expression d’une humanité qui nous ressemble.

L’engagement et l’ouverture, deux dimensions incontournables
L’impact des dimensions engagement/implication (03) et ouverture/tolérance (05) nous rappelle que l’humanité provient d’abord de chacune et chacun de nous, de notre volonté d’agir, d’écouter, de comprendre, de nous impliquer dans nos communautés et d’agir positivement sur les autres.

La vérité devient une préoccupation fondamentale
La dimension vérité/véracité (04) est à la base de la démocratie, sans quoi ce mot perd son sens. L’impact de cette dimension reflète bien les actuelles inquiétudes concernant la véracité des informations diffusées. Ce résultat est parfaitement cohérent avec la haute position (02) qu’occupe la démocratie dans notre perception de l’humanité.

Un impact à la fois surprenant et décevant de la dimension environnement
L’impact relatif et limité de la dimension environnement démontre toute la difficulté d’intégrer pleinement cette notion large et complexe dans notre humanité quotidienne. Ce résultat peut être lié au fait que nous percevons avoir peu d’emprise sur les enjeux environnementaux, souvent accompagnés d’un sentiment d’impuissance.

L’équité et la justice en queue de peloton
Ces deux dimensions demeurent fondamentales dans la définition de l’humanité, mais semblent avoir moins d’influence sur notre perception. Comme pour l’environnement, la justice et l’équité apparaissent comme des dimensions plus abstraites dans la perception des citoyen·nes, suscitant un certain sentiment d’impuissance, car nous avons peu de contrôle ou d’influence directe.